- Un appui juridique renforcé aux associations, professionnel.les et bénévoles, y compris par des recours contentieux chaque fois que nécessaire en défense de l’accès aux droits, de l’hébergement, du logement et l’action sociale ;
- Un encadrement exigeant de la reprise des travaux avec les pouvoirs publics nationaux et locaux sur la base des priorités du courrier adressé au Premier ministre le 9 janvier 2024 ;
- Un développement des actions de communication afin de partager avec le plus grand nombre les avancées et les reculs vécus par les personnes en situation de pauvreté et de précarité, les professionnel.les et les bénévoles qui œuvrent au service de l’apaisement du pays ;
- L’élargissement de la base de nos mobilisations à tous les acteurs de la cohésion de la société (associations, syndicats de salariés, chefs d’entreprises, collectifs, universités, monde de la culture, collectivités locales, etc.).
Cette ligne directrice inspirera l’action de la Fédération et des fédérations régionales jusqu’aux « Journées du travail social » les 24 et 25 septembre 2024 à Nancy qui permettront, à partir des enjeux des métiers de l’humain, d’actualiser et si nécessaire d’amplifier nos mobilisations pour la solidarité.
«Des associations à bout face à une pauvreté dont on ne voit pas le bout»
Plan de vigilance et de mobilisation de la Fédération des acteurs de la solidarité.
Les acteurs de la solidarité se sont dotés, après une large consultation des personnes accompagnées, des professionnel(le)s et des bénévoles dans les associations, d’un plan de vigilance et de mobilisation face à des réalités de la pauvreté et de la précarité que les récentes orientations gouvernementales rendent plus préoccupantes encore.
Les associations ne voient pas le bout d’une précarité et d’une pauvreté qui s’étendent dans le pays. Elles sont elles-mêmes à bout à force de fragilisation de leurs moyens d’action. Elles sont sous le choc d’une série de décisions gouvernementales qui n’ouvrent d’autres perspectives que l’aggravation de ces lourdes difficultés : remise en cause de la loi SRU et du logement social, précarisation des étrangers dans le contexte du vote de la loi immigration même largement censurée par le Conseil constitutionnel, affaiblissement de la protection des chômeurs en fin de droits et du soutien à l’insertion par l’activité économique pourtant indispensable pour réussir le plein emploi. La nomination de Guillaume Kasbarian au ministère du logement, après avoir porté une loi de recul allant même jusqu’à proposer des peines de prison pour des impayés de loyers, suscite les plus vives inquiétudes.
En n’évoquant les pauvres et les précaires que pour les livrer en pâture a la crise des classes moyennes – dont une partie est effectivement également précarisée et impose l’action – le gouvernement alimente un climat de défiance qui pèse quotidiennement sur l’action de millions de professionnels et de bénévoles qui sont, aux côtés des élus et des administrations, l’une des forces de notre pays en ces temps de lourdes fragilités individuelles et collectives.
Contact presse :
Charlotte Abello, chargée des relations médias à la Fédération des acteurs de la solidarité : charlotte.abello@federationsolidarite.org – 06 17 80 03 52
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